n26

Les néo-banques lourdement affectées par la crise sanitaire

La crise actuelle n’est pas qu’une crise sanitaire. En l’occurrence, elle a aussi déclenchée une crise financière et économique. Les ménages consomment moins – et les néo-banques voient leur modèle économique largement mis à mal.

N26 a licencié

La première néo-banque a avoir du fermer ses portes est britannique, et elle s’appelle Bo. Si ce nom ne vous dit peut-être pas grand chose, les grands noms de l’industrie ne sont pas non plus épargnés. C’est le cas de Revolut et N26 qui souffrent de la crise.

Si les deux néo-banques ne communiquent pas beaucoup sur leurs difficultés, ce sont des sources proches des dossiers qui ont relayé les informations. Ainsi, N26 aurait mis plus de 10% de ses effectifs au chômage partiel. La néo-banque aurait pas ailleurs licencié 10% de son équipe américaine pour faire face à la crise. Alors qu’elle venait de s’y lancer il y a quelques mois, la crise actuelle a largement bouleversé ses plans. Heureusement, ses actionnaires lui ont accordé une rallonge de 100 millions de dollars au début du mois de mai.

Revolut imagine un nouveau modèle

En face, Revolut a également des soucis. Si la néo-banque britannique est un peu plus sereine grâce à un méga tour de table de 500 millions de dollars fin février, elle doit quand même faire attention.

Selon certaines sources, Revolut aurait même proposé à ses salariés d’être payés en actions plutôt qu’en salaire. Si Revolut n’a pas encore fait de chômage partiel, le fondateur n’a pas exclu cette éventualité dans le futur si le marché continuait à être aussi compliqué.

Avec son argent frais, Revolut imagine toutefois se développer sur de nouveaux produits – et pourquoi pas racheter des acteurs existants pour acquérir des compétences. Dans une interview réalisée au Financial Times, le fondateur a expliqué que le voyage l’intéressait beaucoup, et qu’il pourrait un jour offrir des comparateurs de billets directement dans son application Revolut.

La solution a conquis plus de 12 millions d’utilisateurs depuis son début. Il faut dire qu’elle est tellement simple à installer qu’il ne faut absolument rien pour s’y inscrire. Fini la paperasse, fini les outils comme ecopdf, fini la complexité d’une banque en ligne comme Boursorama, tout se passe sur l’application mobile et sur le smartphone.